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Je suis Céline Lahaye, experte en géobiologie et je souhaite aujourd’hui vous parler des vignobles malades et des techniques mises en place par un géobiologue pour les traiter.

Ce métier me tient à cœur et je veux m’efforcer de vous apporter le meilleur, tant dans l’action que dans la compréhension de ce qu’est la viticulture pour moi.

Reconnaître des vignes malades

Pour raisonner les parcelles de votre exploitation il est important de bien connaître les maladies des vignes et leurs maladies.

C’est la base pour maintenir à flot votre exploitation, au risque d’avoir davantage de plantes touchées par certains champignons et maladies propres aux vignes.

Vignes malades : les connaître

Il existe différentes pathologies de la vigne qui impactent de manière conséquente les vignobles chaque année, il s’agit de champignons et de maladies.

Nous avons :

  • Le mildiou

Il s’agit d’un champignon tristement connu pour être le mal spécifique de la vigne. Il existe en Europe depuis le XIXe siècle. La contamination provient des Etats-Unis.

Les viticulteurs le redoutent car il entraîne de très grosses pertes de récoltes. Son apparition arrive chaque année entre fin février et mi-mai, car il adore le climat doux et pluvieux printanier. 

La qualité des vins est souvent remise en cause du fait de la présence de ce champignon. Le mildiou affaiblit considérablement les ceps et les rend plus vulnérables aux autres maladies de la vigne.

  • L’oïdium

L’Oïdium est une maladie très connue des viticulteurs, elle est redoutable. On peut assez facilement limiter son apparition, mais la faire disparaître est bien plus ardu. Il s’agit d’une maladie cryptogamique, autrement dit d’une maladie fongique. Elle attaque les plantes vertes avec un ou plusieurs champignons, cela pourrait s’apparenter à une mycose.

Les matins frais favorise son apparition.

  • Le black-rot

Cette maladie est l’une des plus terribles. Elle est très répandue en France et en Europe. Le procédé de cette maladie est assez sournois.

Le black-rot momifie les éléments de la plante qu’il touche. Ainsi lorsque les grains contaminés tombent au sol un peu avant l’hiver, le parasite demeure jusqu’à l’apparition du printemps quand les graines éclatent et libèrent les spores.

Ensuite, il va s’infiltrer dans les feuilles de la vigne et commencer le processus de momification. Chemin faisant, il s’engouffre dans tous les organes de la vigne. Impactant ainsi la qualité du raisin, la production de la vigne et le rendement final.

  • les maladies du bois

Ces maladies sont nombreuses et demandent en général l’arrachage des ceps de vigne. Dans de rare cas le curetage et regreffage peuvent suffir en curatif, mais cela n’exclut pas une potentielle récidive.

Ces pathologies se nomment : Esca, Black Dead Arm (BDA), eutypiose.

Elles sont une préoccupation majeure pour tous les viticulteurs.

  • l’excoriose 

Cette maladie est caractérisée par la prolifération et l’envahissement du champignon Phomopsis viticola.

L’excoriose se développe par un temps pluvieux ou humide et il stoppe sa prolifération aux saisons chaudes. Il entraîne une grande fragilité dans le bois de vigne. À cause de lui, beaucoup de ceps se brisent lors des tailles.

  • le botrytis

Voilà encore un parasite qui nuit au rendement mais également à la qualité du vin, un véritable fléau ! Le botrytis est un champignon polyphage, il se nomme Botrytiscinerea. Il dégrade la couleur et l’arôme des raisins et altère considérablement la fermentation de ces derniers.

Vous l’aurez compris, ces parasites s’emparent vite des vignes et dégradent durablement la production de vin.

Faible production et contamination

Comme vous vous en doutez dans notre société de consommation, on attend très souvent que les produits finaux soient vendus aux consommateurs.

Malheureusement, au-delà des champignons et maladies, les intempéries et nuisances environnementales (technologiques et pesticides) nuisent également à la production et à la qualité du vin.

C’est pourquoi, il est vital pour un viticulteur de veiller au grain sur ses parcelles et de savoir raisonner ces dernières si nécessaire.

Beaucoup de traitement et beaucoup d’argent

Les traitements curatifs sont généralement coûteux que cela soit en moyen, en argent ou en temps. L’arrachage des ceps de vigne et le curetage ne peuvent pas toujours vaincre durablement les maladies.

Surtout que les exploitants ont besoin de vendre leurs produits pour vivre de leur activité.

Je ne connais que la géobiologie pour résoudre durablement les maux des vignes, car la plupart sont favorisés par la qualité des sols et les phénomènes géobiologiques.

Prendre soin de ses vignobles grâce à l’intervention d’un géobiologue

Avec tous ces maux et difficultés je comprends qu’il est de plus en plus difficile à notre époque d’obtenir des résultats durables.

Les vignes sont des plantes sensibles et fragiles. Nos ancêtres avaient bien conscience de cela. Outre les vignes, la géobiologie permet d’enrayer beaucoup de maux, malaises et maladies que ceux-ci soit chez l’humain, les animaux ou les végétaux.

Pour prospérer il est vital de connaître où l’on vit. C’est en ce sens que la géobiologie apporte un éclairage durable et de véritables solutions au mal-être grandissant.

Distanciel et présentiel

Lorsque des exploitations sont durement touchées et cela sur une grande surface, il est difficile de tout traiter manuellement sur le terrain. C’est pourquoi, lorsque je réalise mon diagnostic et mon expertise sur des parcelles, je commence toujours par intervenir en distanciel.

Cela permet d’agir rapidement et concrètement sur les plus gros soucis de l’exploitation et d’éviter que la maladie ou les carences se propagent.

Ensuite, je me rends quelques semaines après sur le terrain pour constater par moi-même les zones qui ont encore besoin d’un équilibrage ou d’un traitement.

En général, les vignes reprennent de la vigueur quelques semaines après et les mois qui suivent en fonction des pathologies elles sont pleines de vitalité et produisent de gros rendements.

Exploitation des parcelles de manière écologique

Nous sommes dans une ère où l’être humain détruit la nature avec ses pesticides, sa technologie et ses moyens de production. 

La démarche écologique de la géobiologie permet de minimiser, voire d’arrêter totalement certains traitements et de privilégier moins d’interventions humaines.

La géobiologie se veut, dans son application traditionnelle, durable et éthique.

Les outils utilisés pour le diagnostic et le traitement ne sont pas polluants ou nuisibles pour le vivant. L’intervention peut être réalisée toute l’année sans risquer d’abîmer les plantations et les récoltes.

De plus, le travail en géobiologie favorise le côté gustatif des baies de raisins. Leurs arômes et leurs textures se voient améliorés et plus savoureuses.

La production devient alors plus rentable en termes de quantité et de qualité.

Réseau humain et professionnel : la géobiologie au niveau professionnel

Que vous ayez une petite exploitation ou un grand château, vous pouvez grâce à la géobiologie bénéficier d’une harmonisation des lieux de stockage des vins et des espaces dédiés à la transformation du raisin.

Au-delà de la fabrication du vin et du traitement des parcelles de vigne, je peux vous aider à améliorer votre réseau de collaboration professionnelle et régler des conflits intra-entreprise ou inter-entreprise.

Mon but et ma vocation sont de vous apporter le meilleur pour prospérer dans votre activité professionnelle de manière efficiente et sur le long terme !

Si vous souhaitez échanger avec moi pour en savoir davantage, contactez-moi.

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